Résumé :
|
Avec la christianisation de l'Occident à partir du IVe siècle, la sexualité, condition de l'homme déchu après le péché originel, est disqualifiée. Devant être vécue sans plaisir, elle n'est acceptée que dans le cadre du mariage. Mais, à côté des discours, les pratiques affectives et sexuelles des hommes et de femmes du Moyen Age ont pris des formes variée. A une époque où amour et amitié ne sont pas distingués, le sentiment est une affaire de démonstration publique. Puis, au XIIe siècle, les poètes se mettent à chanter les joies et les peines de la passion. Réactions des laïcs au tour de vis de l'Eglise ou simple jeu littéraire entre aristocrate ? Les débats ne sont pas clos.
|