Résumé :
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« L'arrêt des chimiothérapies des malades traités en oncologie est un moment difficile, redouté par les oncologues car souvent associés à un abandon, voire à un échec, face à une maladie résistante devenue trop agressive. La chimiothérapie de la fin de vie est encore fréquente dans les services d'oncologie. Elle est pourtant délétère si elle entraîne des effets indésirables qui altèrent la qualité de vie des malades, voire précipitent leur décès. Mais, surtout, cette chimiothérapie "de trop" retarde la mise en place d'un accompagnement adapté en soins palliatifs. Interroger le risque d'"hubris" de certains traitements, questionner le rapport à la mort du malade et privilégier la qualité du "temps qui reste" est pourtant essentiel pour accompagner au mieux les malades sur le chemin de la fin de vie. »
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