Résumé :
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« L'impact du sport sur le cycle menstruel varie en fonction de chacune, de l'équilibre nutritionnel par rapport à la dépense énergétique ; les perturbations du cycle menstruel constituent un indicateur du syndrome de déficit énergétique relatif dans le sport (REDs). La sensibilisation de la sportive, de son environnement sportif, familial et des professionnels de santé en charge du suivi médical permet une meilleure prévention et évite notamment les conséquences néfastes sur le métabolisme osseux, la diminution de l'immunité, le risque cardiovasculaire et l'impact sur la performance en endurance et en résistance. L'absence hors contraception hormonale, est antinomique avec la recherche de la performance. De la même façon, la dysménorrhée modérée à sévère, des règles abondantes, sources d'anémie ferriprive ou un syndrome prémenstruel gênant l'entraînement ne doivent pas être vécus comme une fatalité ou un sujet tabou, mais être pris en charge par un traitement adapté et expliqué à la sportive pour soutenir l'adhésion à la prise en charge. »
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