Titre : | Quand choisir uneantibiothérapie de courte durée ? (2024) |
Auteurs : | Emma D'Anglejan ; Frédérique Bouchand ; Aurélien Dinh, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | La revue du praticien (Tome 74, n°7, septembre 2024) |
Article en page(s) : | p. 703-709 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Antibiothérapie ; Arthrite infectieuse ; Coûts des soins de santé ; Durée du traitement ; Effets indésirables des médicaments ; Hospitalisation ; Infections de la peau ; Infections dues aux prothèses ; Infections intra-abdominales ; Infections osseuses ; Infections urinaires ; Pneumopathie infectieuse ; Prévention ; Prise de décision ; Prothèse articulaire ; Résistance bactérienne aux médicaments ; Santé publique |
Résumé : |
« Réduire l'exposition antibiotique en diminuant la durée de traitement est un enjeu de santé publique qui permettrait de limiter l'émergence des résistances bactériennes, réduire les effets indésirables, les coûts. En outre, une durée courte et efficace de traitement antibiotique est associée à une meilleure observance et satisfaction du patient. Ces dernières années, plusieurs essais ont permis de valider l'efficacité de durées de traitement court; Cinq jours d'antibiotique suffisent au cours des pyélonéphrites simples et sept jours au cours des infections urinaires masculines non fébriles. En revanche, un traitement de quatorze jours semble nécessaire au cours des infections urinaires fébriles de l'homme. Une étude portant sur cinq jours de traitement n'a pas retrouvé de différence avec un traitement de dix jours au cours des infections de la peau et des tissus mous. Dans les pneumonies aiguës communautaires, deux essais ont montré que des durées d'antibiothérapie de quatre à huit jours étaient non inférieures à des traitements de quinze jours. Concernant les infections ostéoarticulaires, une durée de six semaines suffit au cours des spondylodiscites alors que douze semaines restent nécessaires lors des infections sur prothèse ostéoarticulaire.
Ces données permettent de valider des durées de traitement courtes dans un grand nombre de situations cliniques. Cependant, dans de rares pathologies comme les infections urinaires masculines fébriles et les infection sur prothèses ostéoarticulaires, la durée ne semble pas pouvoir être raccourcie. Il convient de prescrire la durée de traitement antibiotique efficace la plus courte possible en pratique médicale courante afin de lutter contre l'antibiorésistance. » |
Exemplaires (1)
Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
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Bibliothèque Paramédicale | Périodiques | Périodique | REV.PRA 24-7 | Empruntable | Disponible |