Résumé :
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Le traumatisme crânien non accidentel (TNCA) par secouements, le plus fréquent et le plus sévère des TCNA de l’enfant, est le plus souvent répété. Aussi, dans un but de prévention, le diagnostic doit être évoqué et posé dès que possible pour éviter la réitération. Des recommandations ont été établies à l’issue d’une démarche scientifique rigoureuse. Elles décrivent la démarche diagnostique à suivre pour éliminer les diagnostics différentiels et objectiver les lésions, et définissent des critères diagnostiques à appliquer à l’issue, basés sur des données objectives : les lésions et l’histoire rapportée par l’adulte. Le diagnostic est alors écarté, probable ou certain. Mais aux avancées scientifiques considérables sur le sujet s’oppose un courant contestataire dénialiste, sans fondement, porté par quelques-uns, qui doit être dénoncé. En effet, ne pas identifier la violence empêche toute prévention aux dépens de l’enfant mais aussi de la société.
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