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Résumé :
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Si, comme l’affirmait Jack Goody1, l’invention de l’écriture a impacté durablement le fonctionnement de l’humanité par la transformation des modes de communication, permettre l’accès à la lecture apparait comme une obligation éducative que personne ne dénie. Pourtant, en dépit d’une volonté de favoriser son enseignement, réaffirmée régulièrement par les plus hautes autorités politiques, les enquêtes internationales (PIRLS et PISA notamment) et l’OCDE attestent la persistance de difficultés d’apprentissage qui sont révélatrices et sources d’inégalités. En France, l’enseignement de la lecture est trop souvent encore évoqué au travers de polémiques centrées sur des questions stériles de méthodes qui le réduisent à l’acquisition d’habiletés nécessaires mais non suffisantes. Il est donc plus que jamais indispensable de s’interroger de façon plus systémique sur le continuum de formation requis pour rendre le lecteur totalement autonome.
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