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Résumé :
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L’environnement durant les 1.000 premiers jours de vie joue un rôle important dans le développement sain de l’enfant. Il est dès lors essentiel de comprendre dans quelle mesure les pollutions environnementales sont transmises au nourrisson via l’allaitement. En Belgique, la pollution atmosphérique, et en particulier les particules de suie qui proviennent de la combustion incomplète des énergies fossiles, du bois et de la biomasse, comptent parmi les polluants les plus fréquents. Les particules de suie sont considérées comme l’un des composants les plus nocifs de la pollution atmosphérique. La présence éventuelle de particules de suie dans le lait maternel et leur relation, le cas échéant, avec la pollution atmosphérique, est étudiée dans la Limburgs Geboortecohort (cohorte de naissance limbourgeoise). Les conclusions d’une première étude exploratoire confirment la présence de ces particules, mais les implications pour la santé des nourrissons restent peu claires. Bien que de plus amples études soient nécessaires, ces résultats soulignent l’importance de mesures visant à réduire l’exposition à la pollution atmosphérique tant pendant qu’après la grossesse.
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