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Titre :
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Etude exploratoire de l’intolérance à l’incertitude et de ses processus cognitifs par la tâche du Stroop chez les parents d’un enfant en rémission de cancer (2023)
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Titre original:
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Exploratory study of intolerance of uncertainty and its cognitive processes by the Stroop task among parents of a childhood cancer survivor
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Auteurs :
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Marie Vander Haegen ;
Anne-Marie Etienne
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Type de document :
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Article : site web ou document numérique
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Dans :
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Psycho-Oncologie (Vol. 17, n° 4, 2023)
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Article en page(s) :
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p. 257-266
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Note générale :
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DOI https://doi.org/10.32604/po.2023.043340
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Langues:
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Français
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Sujets :
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Paramédical (MeSH)
Conseil directif
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Émotions
;
Enfant
;
Incertitude
;
Induction de rémission
;
Oncologie médicale
;
Parents
;
Pédiatrie
;
Relations famille-professionnel de santé
;
Survie sans rechute
;
Test de Stroop
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Résumé :
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« Introduction. Aucune étude n’a examiné le lien entre le facteur d’intolérance à l’incertitude et ses effets sur les processus cognitifs de parents d’un enfant en rémission d’un cancer. L’intolérance à l’incertitude est un facteur central dans le trouble anxieux généralisé; trouble anxieux où l’on observe également un traitement altéré de l’information cognitive sous forme de biais cognitifs. L’objectif de l’étude est de mesurer via une tâche de Stroop test classique et de Stroop test émotionnel, l’orientation de l’attention sélective en lien avec le facteur d’intolérance à l’incertitude. Méthodes. Soixante et un parents d’un enfant en rémission d’un cancer (de 4 ans à 6 ans) ont été recrutés dans les hôpitaux de la Province de Liège (Belgique). Les parents ont remplis des questionnaires relatifs à l’intolérance à l’incertitude et ses facteurs associés (i.e., utilité de l’inquiétude, évitement cognitif, attitude en résolution de problèmes et ruminations) et réalisaient une tâche de Stroop test et de Stroop émotionnel. Des corrélations de Spearman et des régressions linéaires multiples ont été réalisées. Résultats. Les résultats indiquent des corrélations positives et significatives entre le stroop émotionnel (indice d’interférence négatif) et l’intolérance à l’incertitude mais également avec les pensées répétitives (ruminations) et les inquiétudes. Les régressions linéaires montrent que les symptômes dépressifs semblent contribuer à expliquer des latences plus longues pour la condition d’interférence (mot de couleur écrit dans une autre couleur). Conclusion. Des recommandations ont été publiées pour améliorer la prise en charge des parents d’un enfant en rémission de cancer mais des études neuropsychologiques centrées sur le parent sont encore nécessaires et à développer afin d’améliorer les initiatives de prévention et de détection de ces familles. »
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En ligne :
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https://www.techscience.com/PO/v17n4/55153/pdf
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