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Résumé :
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« L'essor de l'intelligence artificielle transforme notre rapport au lien, jusqu'au coeur de la relation thérapeutique. Si certains cliniciens intègrent l'IA comme un soutien au travail psychique, d'autres usages émergent, où l'IA devient alors substitut du thérapeute. Ce texte explore les effets subjectifs de ces nouvelles formes de lien. Certains profils psychiques y trouvent un support partiel, malléable. D'autres, au contraire, expriment malaise ou angoisse face à ces figures « quasi humaines ». Ces relations révèlent un glissement plus large : la réduction du lien humain à une fonction, et la tentation de l'effacer au profit d'un autre façonné à son image. La santé mentale doit se saisir de ces nouveaux usages, pour en penser les effets. »
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