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Résumé :
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"En 1996, peu de temps après que les droits socio-économiques fondamentaux aient été inscrits à l’article 23 de la Constitution en 1994, j’ai eu l’honneur de prononcer le discours d’ouverture devant le barreau d’Anvers au début de la nouvelle année de travail. C’était alors un tâtonnement et une recherche de ce que le nouvel article constitutionnel pouvait enseigner, car en principe il ne créait pas de droits subjectifs pour le citoyen. Cela n’avait-il qu’une intention programmatique ? Aujourd’hui, je peux vous donner un autre discours d’ouverture et je le fais avec une certaine fierté et gratitude. Les droits socio-économiques fondamentaux ont pris une curieuse tournure. Beaucoup a été écrit à ce sujet, même dans la mesure où l’avocat général Hugo Mormont et la première présidente Katrin Stangherlin ont apporté une contribution intéressante sur l’impact de l’article 23 sur la sécurité sociale avec le soupir : Encore un article sur le standstill ... Et oui, je veux vous en parler aujourd’hui, mais avec la question : ne devrions-nous pas aller plus loin ? L’article 23 place les droits socio-économiques fondamentaux sous un dénominateur commun : le droit de chacun à vivre dans la dignité. Je veux me concentrer sur ça dans la première partie. Ensuite, dans une deuxième partie, je vais examiner le principe de statu quo inscrit à l’article 23 avec la question de savoir si nous devrions passer au droit de chacun à une vie digne." (Extrait de RW 2025-2026/12)
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