Résumé :
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Le médecin coordonnateur doit veiller à ce que la liberté d’aller et venir des résidents soit respectée dès l’admission en EHPAD, puis au cours de leur séjour. Cette liberté d’aller et venir est « une composante de la liberté individuelle, inhérente à la personne humaine », un droit de l’homme. Il existe aussi une obligation contractuelle d’assurer la sécurité des résidents. Ces deux injonctions sont parfois contradictoires. Cela signifie que la liberté d’aller et venir d’une personne accueillie dans un établissement médico-social s’apprécie tant au regard de sa libre circulation à l’intérieur de la structure, que de la possibilité qui lui est laissée de mener une vie ordinaire au sein d’un établissement qu’elle a choisi. Cette liberté fondamentale s’interprète de façon extensive et s’appuie sur les notions d’autonomie, de vie privée et de dignité de la personne.
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